Atelier sous-régional sur les mécanismes de la Convention du patrimoine mondial et le processus de proposition d’inscription

Un atelier de formation sur les mécanismes de la Convention du patrimoine mondial et le processus de nomination a été lancé, dimanche 21 mai 2023, au Centre régional arabe pour le patrimoine mondial (ARC-WH) à Manama, Bahreïn. L’atelier a été inauguré par Dr. Heba Abdulaziz, directeur de l’ARC-WH, en présence de Mme Jawda Mansour, représentante de M. Salah Khaled, directeur du Bureau de l’Unesco pour les pays du Golfe et le Yémen, et Dr. Hani Al-Shaer, directeur régional de l’Union internationale pour la conservation de la nature pour l’Asie occidentale.

Ont participé à cet atelier des experts, ingénieurs et spécialistes du domaine du patrimoine du Royaume d’Arabie Saoudite, du Royaume de Bahreïn, de l’État du Koweït, de l’État du Qatar et du Sultanat d’Oman. Des participants de la chaire Unesco pour la gestion du patrimoine mondial et du tourisme durable de l’Université allemande de technologie à Oman (GUtech), étaient, également, présents.

Prenant part à cet atelier, organisé en coopération avec le Secrétariat général du Conseil de coopération du Golfe, le directeur du bureau régional de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pour l’Asie occidentale, Hani Al-Shaer, et l’experte en préservation du patrimoine culturel et mondial, Dina Bakhoum, ont présenté un résumé de leurs expériences respectives dans le domaine.

L’importance de cet atelier réside dans le fait qu’il intervient à un moment où les sites du patrimoine sont confrontés à de nombreux défis et problèmes, d’origine humaine ou naturelle. Il devient, ainsi, primordial de développer les connaissances autour de la Convention du patrimoine mondial et de ses principaux concepts ; la Convention de 1972 étant l’un des outils les plus importants de la coopération internationale pour la protection du patrimoine culturel et naturel dans le monde entier, qui œuvre à la préservation et à la protection du patrimoine de l’humanité.

La Convention définit ce patrimoine commun de l’humanité comme valeur universelle exceptionnelle (VUE), ce qui implique qu’un site a une symbolique culturelle et/ou naturelle exceptionnelle qui dépasse les frontières nationales et est d’une grande valeur pour ces générations et les générations futures.