Le changement climatique menace les villages côtiers du Banc d’Arguin

Alors que la région arabe compte plus de sites culturels (76), les sites naturels (5) augmentent lentement à mesure que l’intérêt pour la conservation de l’environnement et la durabilité les perspectives de la région. Le parc national du banc d’Arguin, situé en Mauritanie, est une zone de frai et d’alevinage importante pour un large éventail de poissons, qui fournit du recrutement aux stocks dans la zone plus vaste d’upwelling. Ce sont des ressources halieutiques mondiales essentielles, y compris et en particulier pour les pays de l’UE. C’est également un site qui connaît des facteurs qui affectent la conservation et la durabilité de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), ainsi que sur la sécurité de la communauté locale vivant dans et autour du parc.

Plusieurs mesures ont été prises par l’État partie de Mauritanie pour sauvegarder le bien, notamment la mise en place et le renforcement d’un comité de concertation permanent comprenant les autorités administratives et municipales, régionales et communales pour améliorer les capacités et les systèmes de gestion.

Des mesures efficaces sont également prises pour protéger les espèces endémiques menacées en interdisant la pêche et la chasse des espèces menacées (requins et raies) et le Comité a demandé à ce qu’il continue de suivre de près la pêche et la collecte des ressources aquatiques en dehors du parc national.

L’impact du changement climatique a encouragé les autorités mauritaniennes à développer un projet de relocalisation des villages menacés par ces implications et menaces. Cependant, ce problème pourrait entraîner d’autres défis et impacts sur l’aménagement naturel du bien. En conséquence, le Comité a demandé à l’État partie de fournir des informations complémentaires sur le cadre du projet, prévu pour 2018. Le Comité du patrimoine mondial et l’UICN ont salué les efforts déployés par l’État partie pour atténuer les facteurs préjudiciables au bien; tourisme et  activités récréatives, plans et systèmes de gestion déficients, extension de la mine d’or de Tasiat, exploration pétrolière et gazière, installations d’énergie renouvelable, services publics locaux, activités illégales et transport terrestre.